Chacun son tempérament mais, se faire du souci en permanence n'est pas une fatalité.
SOMMAIRE
7 étapes à franchir pour arriver à mieux dompter son hyperanxiété:
Gorge nouée, boule au ventre... L'anxiété fait écho à une alarme envoyée par le cerveau : on sent plus ou moins consciemment qu'un danger nous guette ou qu'il va nous falloir affronter une difficulté. Bien que perçue comme désagréable, cette émotion est utile et bénéfique puisqu'elle attire notre attention sur un danger ou une situation à risque : par exemple, une soudaine forte fièvre chez un enfant ou le retard inexpliqué d'un ami habituellement ponctuel. En revanche, l'anxiété devient pathologique si elle déborde certaines limites, soit parce qu'elle est trop importante, soit parce que notre capacité à la surmonter est insuffisante.
Je vous propose ici 7 étapes qu'il est important de franchir pour arriver à mieux dompter cette hyperanxiété.
1. Renoncer à consommer et favoriser l’esprit.
Nous avons parfois appris que le bonheur se mesurait en termes de consommation. Que l’extase et la joie d’être consistent à acheter et à posséder toujours mieux et plus.
Ouvrez vos armoires et regardez le nombre de vêtements qui ne servent à rien !
Calculez vos crédits et le risque de surendettement !
Tout ceci vous inspire-t-il une réflexion ?
Si oui, tant mieux, c’est que vous avez commencé à favoriser la réflexion plutôt que la consommation !
2. Renoncer à la notion de performance.
Notre valeur n’est pas proportionnelle à ce que nous réussissons ou croyons réussir dans notre vie. Notre « réussite » professionnelle ou financière n’est pas le reflet de notre personnalité. Notre erreur est souvent de nous comparer aux autres et de baser nos croyances sur un système de jugement.
Nous ne savons pas réellement ce que vivent les autres autour de nous : nous ne pouvons que nous perdre en suppositions.
A nous maintenant de nous écouter véritablement, non par rapport à une échelle de réussite fixée par des facteurs externes (magazines people, information/désinformation, …), mais par rapport à notre échelle à nous.
Nous avons chacun notre histoire, nos défis. Ce n’est pas parce que nous ne passons ni à la télévision, ni dans les journaux que nous n’avons pas une inestimable valeur et un mérite incontesté. Apprendre à s’aimer prend beaucoup de temps. C’est pourtant la seule chose réellement nécessaire. Tentons de nous persuader que nous sommes incomparable, car, en effet, nous le sommes…
3. Renoncer à maîtriser le temps.
Apprendre à se détendre n’est pas une perte de temps. Bien au contraire, à la sortie de ces pauses nécessaires, nous sentons ce qui est bon pour nous. Personne ne peut prétendre à la sagesse s’il est entouré de bruit et de fureur. Personne ne nous a appris à nous écouter. Le silence fait peur.
4. Renoncer à la perfection.
Nous vivons dans un monde où les mots « amour, gloire et beauté » riment immanquablement avec le mot Bonheur. Ce discours nous est asséné à longueur de journée, à longueur d’année. Pour y échapper, il faudrait vivre reclus, ne jamais lire un magazine, ni allumer la radio et encore moins regarder la télévision. Nous avons la possibilité de revendiquer notre droit à la différence et dire NON à un monde de paraître. Il serait constructif de nous accepter tel que nous sommes, avec nos défauts, nos qualités et la richesse de notre différence.
5. Renoncer à tout gérer.
A force de se fixer des idéaux, par définition inatteignables, nous passons à côté de nous-même. La pression des uns et des autres est suffisamment forte pour démontrer à quel point nous sommes naïfs dans un grand nombre de domaines. Il serait souhaitable de sortir du cercle vicieux du « je dois être parfait comme tous les autres et, pourtant, je suis un « mouton » qui suit les tendances imposées par la société-gestion » en prenant la résolution de « couper le son » de l’ensemble des messages de pubs à caractère impératif. Ainsi, j’aurai le choix de ne regarder que des émissions ciblées qui me laissent envisager que je suis « normal ». Je pourrai enfin ouvrir grand mes yeux sur les nombreux reportages concernant l’espèce humaine et relativiser.
6. Le pouvoir de la volonté.
L’aptitude à vouloir de façon continue et ferme améliore la lucidité d’esprit. Tout comme l’exercice physique, l’exercice mental rend possible une augmentation des énergies positives.
7. La puissance d’action de l’autosuggestion.
La santé n’est pas un du. C’est un travail fastidieux. Un travail de l’esprit sur la matière corps. Le rôle de la suggestion commence dès la prime enfance. Essentiellement entretenues par nos parents, toutes pensées maintes fois répétées finissent par s’imposer à nous. Nous sommes alors façonnés à notre insu par les codes et principes parentaux. Nous n’en prenons conscience qu’à l’adolescence. Néanmoins, les vraies transformations de notre personnalité se cristallisent bien des années plus tard. A l’âge adulte, nous essayons de nous débarrasser de toutes ces suggestions parentales qui ne nous appartiennent pas. Une fois ce « nettoyage » mené à bien, il reste à nous autosuggestionner de manière positive et constructive. Nous voici donc au cœur du problème, c’est-à-dire que cette fois-ci, nous ne pouvons plus dire que nous n’avons pas toutes les cartes en main. Et c’est là que tout bascule d’un côté ou de l’autre.
Si l’on admet l’hypothèse que l’esprit commande au corps, alors, nous pouvons supposer que l’on crée sa santé physique et mentale. Que l’on se détruit ou l’inverse. A nous de travailler à la concrétisation de notre réalité. En tant que thérapeute, je vous accompagne jusqu'aux portes de la réussite!